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<i class="fa fa-tag"></i> La MYNE <i class="fa fa-clock-o"></i> 16/02/2018 ###### Tags: `masterclass` `kuuki` `pollution` # [Kuuki] Capteurs citoyens & pollution de l'air ![Auteur et licence à préciser](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_902ea90ba984649e303c69849d7d67d5.jpeg) ## 0- À propos Ce document correspond au compte-rendu de la table-ronde dédiée à l'usage des "capteurs citoyens pour le suivi de la pollution de l'air", mise en place pour le PIA Ville Durable de la ville de Villeurbanne par les membres du projet **++[Kuuki](https://pad.lamyne.org/s/ByoigRoH-)++**. Elle a eu lieu à la MYNE le 16 Février 2018. **++Intentions++** * Expérimenter le déploiement d'un réseau citoyen de capteurs sur le quartier des Buers. **++Documentation++** * [Suivi en visioconférence](https://meet.jit.si/Kuuki_Myne_160218) * Captation : [Part 1](https://www.pscp.tv/w/1jMKgqVwNLOJL) & [Part 2](https://www.pscp.tv/w/1yNGakjQoBgxj) * [Annonce de l'événement](https://www.facebook.com/events/168026813921996) * #kuuki #piavilledurable * [Carnet de notes collectif](https://frama.link/Tablerondecapteurs) ## 1- Intervenant.e.s **++Sur place++** - Nathalie Feltmann, Emmanuel Laurent & Vincent Abensour (Kuuki, soutenu par [la MYNE](http://lamyne.org)): présentation du dispositif de mesure citoyenne sur le quartier des Buers (à Villeurbanne) - Emmanuel Laurent (Kuuki) : présentation d'[Ambassad'Air](http://www.wiki-rennes.fr/Ambassad%27Air), réalisée sur la base des informations disponibles sur le Wiki d'[Ambassad'Air](http://www.wiki-rennes.fr/Ambassad%27Air) et d'une présentation de Jacques Le Letty à laquelle Emmanuel a participé lors d'un [bootcamp DAISEE](https://pad.lamyne.org/s/201801_BootCampRennes) à Rennes (janvier 2018). - Florian Charvolin ([CMW, Université de Lyon](https://www.univ-lyon2.fr/centre-max-weber-cmw--432907.kjsp?RH=www9contact)) : socio-histoire de la métrologie de l'air. - Hervé Rivano ([INSA, UrPolSens](http://imu.universite-lyon.fr/projet/urpolsens-reseaux-de-capteurs-sans-fil-pour-le-suivi-de-la-pollution-urbaine-wireless-sensor-networks-for-urban-pollution-monitoring/)) : présentation des enjeux sociologiques d'UrpolSens. - Nicolas Barriquand ([Médiacités Lyon](https://www.mediacites.fr/lyon/)) : intérressé par la démarche de "laboratoire citoyen de la donnée" (proposée notamment par Sylvia). Intéressé pour rendre compte de l'expérience d'[enquête participative sur les pollueurs-tricheurs en Rhône-Alpes](https://www.mediacites.fr/forum/2017/05/30/enquete-participative-la-carte-des-pollueurs-tricheurs-de-rhone-alpes/). **++À distance++** - Stéphane Labranche ([IEP Grenoble](http://www.sciencespo-grenoble.fr/)): [Mobicit'air](http://www.mobicitair.fr/) **++Indisponible++** - Jacques Le Letty (ville de Rennes) : [Ambassad'air](http://www.wiki-rennes.fr/Ambassad%27Air) ## 2- Présent.e.s ++Sur place++ * Elodie * Charlotte * Isabelle * Eugène * Rieul * François * Thomas * Hervé * Florian * Vincent * Nathalie * Emmanuel * Nicolas > 7 autres curieuses et curieux ont eu l'occasion de suivre la table-ronde à la MYNE. ++Par Internet++ * Stéphane L ## 3- Présentations ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_e7b9505ac35936ddb94b05b890454a28.jpeg) ### 3.1- ++L'appropriation des enjeux de mesure de pollution de l'air++ **Par Florian Charvolin (Centre Max Weber)** La métrologie de l'air a émergé comme discipline en réaction à des enjeux sanitaires. D'abord prise en main par des expert.e.s, elle en cours de "réappopriation" par des citoyen.ne.s. À la faveur d'un contrat de recherche signé & initié en 2012, Florian a mené une étude scientifique sur l'histoire et la régulation de la pollution de l'air (étude de 100 ans de pollution de l'air). Ce soir a été abordé la partie qui concerne particulièrement les enjeux de métrologie. La qualité de l'air s'évalue depuis très longtemps (début du XIXe) en France. Les techniques de l'époque étaient basées sur des observations de l'opacité des fumées en sortie d'usine. L'intention était de justifier les maladies pour les victimes. (cf. [Échelle de Ringelmann](http://journals.openedition.org/vertigo/12826?lang=en)). Les mesures sont restées longtemps éparses/non coordonnées. À partir de 1945, on commence à avoir des mesures de qualité à l'aide de pompes à vélo équipées de filtres. Des collectifs d'experts internationaux commencent à rassembler leurs observations, les instruments se développent (e.g. appareils souffre-fumée, type Afpyro). En France, les mesures de l'air respiré sont faites avec des canistères envoyés à Paris ou Saint-Etienne (Chambon Feugerolle). Dans les années 1970, un maillage progressif du territoire se met en place. Suite au SMOG de Londres, une comission d'enquête cherche à déterminer si ce risque est envisageable en France (la PPA se créée). Des associations se créent par ailleurs dans plusieurs endroits en France. Dans les années 90, on réintègre le fait d'être victime et de pouvoir mesurer ce dont on est victime. C'est dans cette séquence que se développent les mesures citoyennes de pollution. En 2002, de fortes odeurs pestilentielles sont ressenties dans la ville de Lyon. Une cartographie des odeurs est faite à l'aide de nez, les habitant.e.s récupèrent leur capacité à sentir l'air et décrire leur perseption de l'air. Depuis un n° vert à été mis en place pour reporter des odeurs. Aujourd'hui, de nombreux appareils de mesure existent (cf. les autres intervenant.e.s). On à multiplié la miniaturisation et le nombre de capteurs, permettant une couverture du territoire. ### 3.2- ++Présentation du projet [Ambassad'Air](http://www.wiki-rennes.fr/Ambassad%27Air) à Rennes++ **Par Emmanuel Laurent (La MYNE, Kuuki, DAISEE)** Ambassad'Air ressemble à ce que la MYNE tente de monter à Lyon. Porté par la ville de Rennes et une association (la MCE). Rennes est un contexte particulier qui souffre d'une mauvaise qualité de l'air (une des 14 villes pointée par la comission européenne pour sa qualité de l'air). Les objectifs du dispositif Ambassad'Air sont multiples : (1) Améliorer la connaissance sur la qualité de l'air (2) Développer la culture des projets open source & open data (en milieu urbain). Deux types de capteurs : Air Beam & Air matrix (2017, 2018). Projet encore relativement récent. ### 3.3- ++Présentation du Projet [Mobicit'air](http://www.mobicitair.fr/) à Grenoble++ **Par Stéphane Labranche (Sociologue indépendant)** L'objectif de Mobicit'air a surtout été de comprendre : * Qu'est ce que ça change dans l'appropriation des données par les habitants * Les différentes pratiques vis à vis du capteur * Les potentiels changement de comprtement Toute une phase de sélection de capteurs robustes a été menée prenant en compte une phase de sélection de AtmoAuRA. Les études ont permi d'identifier un capteur : air Beam qui avait une faible marge d'erreur. Environ 40 capteurs ont été diffusés sur la Métropole de Grenoble. L'objectif n'était pas tant de mesurer les taux de particules dans l'air que d'observer les comportements de ces citoyens grenoblois face à l'appropriation des capteurs et des données. Un des points clés a d'abord concerné **le recrutement** des contributeurs, le but étant le plus représentatif et miniser les personnes qui ont déja une grosse sensibilité au sujet (technophiles, cyclistes etc.). Stéphane à du élaborer un questionnaire. La série de questions a porté sur l'utilisation des technologies, d'Internet, la connaissance des enjeux environnementaux, le niveau d'information. Le panel n'a pas été difficile à recrutr : en deux semaines 70 personnes ont manifesté leur intérêt et il a été simple de choisir les participant.e.s dans ce panel. Ce que Stéphane n'avait pas prévu : les réponses aux questions servent aussi à collecter de la donnée pour l'étude. (Exemple : Est-ce que si je suis cycliste je suis mieux informé qu'un conducteur de voiture ?). La corrélation positive n'est finalement pas si significative que ça. **Les résultats** sont intéressants en terme d'appropriation par la citoyen.ne.s du processus de mesure. **Peu de consignes** furent données aux participant.e.s. Les participant.e.s ont reproché que les consignes n'étaient "pas assez strictes" (cela faisait également partie de l'expérience) pour mesurer le comportement à l'égard de la collecte des données, leurs méthodes, leur rigueur, etc. Les expérimentateurs ont finalement été **très créatifs** dans leur utilisation des données. Exemple d'un boulanger militant qui voulait prouver que l'incinérateur de Grenoble était polluant. Finalement les taux relevés autour de l'incinérateur étaient plus faibles qu'autour de sa maison, ce qui a permis d'établir un impact plus important du chauffage au bois. Les gens se sont beaucoup **"amusés" avec les capteurs** et cela à beaucoup fait parler de l'expérimentation. Les participant.e.s ont par ex. prêté leurs capteurs à des voisins, des amis. Questionnement sur l'**impact de l'utilisation de capteurs sur la mobilité**. Est-ce que les personnes vont changer leurs habitudes de déplacement ? Résultat : aucun impact sur les déplacements. Plutôt un impact sur la communication et probablement sur le chauffage au bois. <Center> ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_a9e0db2f22d8d4a01bb6f5716d79f331.png) ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_b7a53c1c55ac0dd1b1afc4b2a26b4f5d.png) </Center> ### 3.4- ++Présentation du Projet [Kuuki](https://pad.lamyne.org/s/ByoigRoH-) à Villeurbanne++ **Par Nathalie Feltmann, Vincent Abensour et Emmanuel Laurent** <center> ![Matthieu Adenot, CC.BY.NC.SA ](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_2154a65fc084f073bcf4e747a4a2ceeb.jpg) ![Licence du document à préciser](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_b8c4a00e2dac47dce703fdbd282c5342.jpeg) </center> Kuuki - qui signifie "Air' en japonais - est un protocole de recherche citoyenne initié en 2016 par Charlotte, Rieul, Tanguy et Tim à la faveur de l'achat de capteurs pour Super Demain (manifestion organisée par Fréquence Ecoles) et la participation au Hackaday Prize en 2016. L'enjeu était d'étudier l'appropriation de données environnementales par des non experts. La démarche a été prolongé par un atelier lors de la journée au CCO-L'autre Soie (Villeurbanne) en Septembre 2017 et le projet a été sélectionné pour le PIA (Programme d'Investissement et d'Avenir) pour être testé sur le quartier des Buers Nord. L'ambition du projet est de déployer des ateliers de fabrication et d'éducation à la donnée et de sensibilisation à la pollution de l'air. Le projet propose de réaliser des mesures en intérieur et en extérieur, de publier les données et élaborer une cartographie. L'objectif des ateliers est de permettre l'appropriation des données du milieu urbain et de soutenir le changement de comportements (par le "faire ensemble"). L'étude d'impact doit permettre de voir si les manières dont on peut nous même identifer les pollutions correspondent avec celles des participant.e.s. L'idée est de se servir des ateliers pour recueillir des données d'usage - avec l'appui d'associations de quartier (dans les Buers), notamment une association de soutien scolaire - sur des gens de tout âge et de tout profil. Déja quelques habitants du quartier sont venus au contact de Nathalie pour fabriquer eu même leurs capteurs. Un lien est établi avec la mairie pour laisser les capteurs dans ses locaux. Les capteurs sont basés sur une carte électronique Arduino et un afficheur LCD (affichant les mesures). Une sorte de pieuvre porte au bout de chacun de ses fils un capteur différent. Il y a par ailleurs un module fixe (sur une plaque). Un des capteurs est disponible à la MYNE. Coût des mobiles : entre 150 et 200€. Pour le moment, il n'y pas encore d'application pour envoyer la donnée sur le smartphone. Notamment dû à la population a laquelle le projet s'adresse. Pour l'instant pas encore de stockage des données sur un seveur commun. <center> ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_099b819017c1357f09e1020bad50c2d2.png) ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_ab185d3368b082964e6ce886e1e9e0da.png) ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_08c53bdd1c503dd7ffa6b04be7bb6c4b.png) </center> ### 3.5- ++Présentation du Projet [UrPolSens Lyon](http://imu.universite-lyon.fr/projet/urpolsens-reseaux-de-capteurs-sans-fil-pour-le-suivi-de-la-pollution-urbaine-wireless-sensor-networks-for-urban-pollution-monitoring/) à Lyon++ **Par Hervé Rivano [Inria/INSA Lyon CITI Agora team](http://perso.citi.insa-lyon.fr/hrivano/)** Herbé est professeur à l'INSA de Lyon. Il vient du monde des réseaux. Il est responsable de l'équipe Agora (INRIA et l'INSA) et chercheur au CITI Lab. Son équipe à commencé à s'intéresser aux réseaux de capteurs avant de s'intéresser à l'emplacement des réseaux. UrPolsens financé par L'IMU (Institut des Mondes Urbains). Un des enjeux : le "low tech". [Le LMFA](http://lmfa.ec-lyon.fr/) travaille sur la modélisation des flux. L'IFSTARR sur la representation des données. Carte ATMO nourrie par plusieurs jeux de donnée (modèle météo, trafic routier, estimation de traffic routier, calcul de diffusion de pollution). "Recalée" par des stations de référence. Etude des liens entre perception et évaluation de la pollution (dans le cadre des activités du pole EVS - Envrionnement, Villes, Sociétés - de l'IMU. Travail avec TUBA sur la participation. Objectif opérationnel : déployer "beaucoup" de capteurs low cost et faire mieux qu'Air Rhone Alpes en précision. Les modèles de diffusion donnent une estimation des erreurs. Cela permet de déterminer ou doivent être déployés les micro-capteurs (renfort de qualité de la mesure). Questions sur la qualité et la fiabilité de la mesure des micro-capteurs. La fiabilité / précision des capteurs low cost est relativement faible. Les capteurs utilisés fournissant des mesures plus pertinentes même en restant dans du bas coût (capteur en bleu sur la photo = 600€). Problème de la durée dans le temps du fonctionnement des capteurs. Ils doivent être recalibrés tous les 6 mois. Dur à déployer dans la ville... 74 de mesure ca veut dire nettement plus de 10. <center> ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_41cb1d5a27c16759003182dc5d2d584a.png) </center> Un filtre perceptif se confronte à la mesure. Deux terrains : Garibadi et Croix Rousse. La façon dont les gens s'emparent des données est interessant en soi. Cela conscientise l'invisible. L'éducation à la donnée est essentielle (savoir ce qu'elle représente, ce qu'elle veut dire). <center> ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_ab640c875bbfd8b69c33cce996e8a58b.png) </center> On observe une tendance à la baisse des émissions et la concentration de polluants dans Lyon, notamment en lien avec l'amélioration des processus industriels, la désinsdustrialisation. > [name=Rieul] La méthodologie scientifique permet d'être critique vis-à-vis de la donnée. [color=red] > [name=Florian] L'enjeu est de pouvoir confronter l'expertise des discours des laboratoires de recherche, experts et "geeks" avec les discours des personnes prenant part aux expérimentation citoyenne. Tout l'intérêt est de faire converger ces discours. [color=blue] <center> ![](https://hot-objects.liiib.re/pad-lamyne-org/uploads/upload_33e23c94e36c327f50be12ad069b82c2.png) </center> Les capteurs libérent la parole, ils soutiennent la demystification. La notion d'incertitude est "compliqué" ; il faut trouver les bons seuils et les bons éléments pour ne pas trop alerter. ## 4- Discussion ### 4.1- Appropriation des enjeux de pollution de l'air * **Q. Julien** : Comment sont prises en cpmpte les plaintes évoquées et les ressentis ? * **R. Florian** : Les plaintes ne sont pas prises en compte tant qu'il n'y a pas ! * **Q. Charlotte** : Dans le cas de la qualité de l'air, ce sont d'abord les victimes qui se sont emparées du sujet, puis des "experts". Est-ce qu'on observe ce phénomène sur d'autre enjeux environnementaux (e.g. les déchets) ? * **R. Florian** : L'époque est aux éco-gestes (les mesures d'hygiène les ayant précédé). Dans le cas de qualité de l'air, on essaie d'impliquer les gens pour leur montrer qu'ils sont les meilleurs ambassadeurs. * **Q. Hervé** : Dans le cas des déchets (matériels, tangibles), je peux toujours adapter mon mode de vie pour en produire moins. Sur la qualité de l'air, je ne peux pas agir individuellement et directement sur la qualité de l'air. Du coup, quel intérêt d'avoir des mesures individualisées à l'aide de capteurs ? * **R. Florian Charvolin** : Les polluants peuvent se sentir et donc être perçus par nos sens. L'enjeu est de faire comprendre les problématiques sur les polluants non ressentis (sans odeur). Aujourd'hui, la boucle de rétroaction de vient de plus en plus courte car on sonde la qualité de l'air avant d'emmenager ! * **Com. Charlotte** : La question de la rétroaction nous a été largement posée en tant que citoyen dans le cadre des enjeux climatiques. Le citoyen est sur-sollicité pour agir sur les émissions de CO2, et donc contribuer à un impact très indirect qu'est le changement climatique. * **Q.** : En écho à la question sur l'utilité de faire ses mesures chez soi, l'intérêt individuel se traduit par des décisions (e.g. ne pas fréquenter de zones polluées, ne pas sortir son enfant, etc.). Mais cela e fait que déplacer le problème. Ce qui toussaient ne toussent plus... ce sont "les autres" qui vont tousser. Il faudrait trouver des moyens d'agréger ces données pour les rendre visible au plus grand nombre. * **R. Florian** : Les citoyens ont un pouvoir de levier sur des actions très précises (ex : couloir du Mississipi : système pour contrecarrer le mesures des pouvoirs pulbics lors des pics de pollution pour préciser les enjeux très locaux et éviter les moyennes) * **R (.)** : La réglementation européenne fait qu'on travaille uniquement sur des moyennes. On demande actuellement au préfet de déclarer les pics de pollution - ils ne sont pas. Selon T. Phillip : Les pics de pollutions ne comptent pas, c'est la pollution de fond qui compte. C'est en effet la pollution chronique qui créée les pics. * **Florian** : Sujets phares = pics de pollution & zones qui concentrent les polluants. * **Charlotte** : Il y a quand même des mesures ponctuelles établies selon les demandes d'études particulières. Notamment à l'École Michel Servet. Les choses bougent ! ### 4.2- Présentation du Projet [Ambassad'Air](http://www.wiki-rennes.fr/Ambassad%27Air) * **Q. Thomas** : Dans quelle mesure les travaux sur Rennes ont été repris à la MYNE ? * **R. Emmanuel**: A minima, le capteur utilisé pour les PM2,5 et PM10 va être réutilisé : Luft Daten (beaucoup utilisé partout en Europe) * **Com. Emmanuel** : Un des enjeux pour est de recruter du monde (grosse campagne pour aboutir à seulement quelques participants) - Les mesures dans les sacs à main ou à vélo n'étaient pas exploitables. ### 4.3- Présentation du Projet [Mobicit'air](http://www.mobicitair.fr/) * **Q. Herve** : Les effets de curiosité ; dans quel mesure sont-ils du au volet "nouveauté" de ces capteurs ? Ces données de pollution : Qu'est-ce qu'on en fait ? Les données étant plutôt anxiogènes. * **R. Stépahne** : Sur l'aspect anxiogène des données, les observations pluôt surprenantes. Des participants se sont montrés "déçus" de ne pas mesurer de pollution avec leur capteur. * **Q. (M. de la commission air des conseils de quartier)** : A la lumière de ce qui à été dit sur mobicit'air et les autres projets, on ne réussira pas ce genre d'expérience sans informer correctement les personnes qui y prennent part (sans en faire des "experts"). La difficulté reste de préparer les gens plus en amont, leur donner des bases pour qu'ils n'aient pas peur et qu'ils soient plus à même de changer. * **R. Stéphane** : Ce qui est surprenant c'est que les gens les plus sensibles et/ou qui prennent part à l'expérience sont finalement très mal informés en amont. Mais le fait de prendre part à cette expérience les à poussé à se documenter plus et apprendre plus de choses sur les causes de la pollution. Le gros impact du projet fût surtout sur la communication. * **Q. Rieul** : Curieux du profil du panel ? Qu'est-ce qui à motivé les participants à creuser cette question ? Pour ce qui est de la donnée de la pollution de l'air (et plus généralement la donnée environnementale), quelle gouvernance autour de cette donnée ? Est-ce que les gens y ont accès ? Comment ? * **R Stéphane** : Les deux questions sont liées. Les gens sont curieux. Philosophie du partage de la données et de la contribution. Certains voulaients savoir comment la données était. Gestion Atmo Aura - 1,2M de mesure (1 toute les seconde). La confiance était plutot saine sur les données, et il n'était pas vraiment possible de reconnaitre les individus (une seule personne a cherché à reconnaitre ses propres actions - il a été prouvé qu'il était impossible). Lorsqu'ils ont appris que l'objectif n'était pas la fiabilité, mais plutôt l'appropriation, ils ont été surpris, mais assez amusés. ## 5- Références ++Projets++ * [Ambassad'Air](http://www.wiki-rennes.fr/Ambassad%27Air) * [Mobicit'air](http://www.mobicitair.fr/) * [Kuuki](https://pad.lamyne.org/s/ByoigRoH-) * [UrPolSens](http://imu.universite-lyon.fr/projet/urpolsens-reseaux-de-capteurs-sans-fil-pour-le-suivi-de-la-pollution-urbaine-wireless-sensor-networks-for-urban-pollution-monitoring/) ++Compléments++ * [Captobox](https://github.com/julienrat/captobox) --- Ce document est régi par les termes de la licence [Creative Commons CC-BY-NC-SA 4.0](http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/) <img style="display: block; margin: 0 auto;" src="https://mirrors.creativecommons.org/presskit/buttons/88x31/png/by-nc-sa.eu.png" width="40%">